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Un livre est un grand cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés. (M. Proust)

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tom kaulitz




Messages : 96
Date d'inscription : 17/01/2011
Age du Perso : 34

Un livre est un grand cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés. (M. Proust) Empty
MessageSujet: Un livre est un grand cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés. (M. Proust) Un livre est un grand cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés. (M. Proust) Icon_minitime1Mer 20 Avr - 8:14


Bill Kaulitz
ft. Bill Kaulitz

TOKIO HOTEL - 21 ans - Allemand - 1 septembre 1989 à Leipzig - Il est chanteur d'un groupe mondialement connu, Tokio Hotel - Il a un frère jumeau, Tom Kaulitz, à qui il n'adresse plus la parole - Il fait les magasins quand il est énervé, surtout contre son frère - Il déteste voir son double avec son portable - Il noie son manque d'amour en écrivant des chansons



Ton Histoire

Chaleur. Fraîcheur. La sensation fut désagréable pour Bill. Pourtant, son cri n’en était pas un de douleur, mais plutôt de gaîté. Oui, il savait déjà que sa moitié se tenait à quelques pas de lui, et ça lui suffisait pour être heureux. Leipzig, le premier septembre mille neuf cent quatre-vingt-neuf. La même année de la chute du Mur de Berlin, quelques mois plus tard. La liberté de l’Allemagne. La liberté dans ce monde. Mais cette liberté à un prix, ainsi que le bonheur, sauf qu’il ne le découvrira que plus tard dans sa jeunesse, partageant cette souffrance avec son grand frère …

Au début, il se disait que ça ne pouvait pas lui arriver, pas à sa famille. Tout va bien, ses parents s’aimaient et tout allait vraiment bien. Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin. Quelle connerie cette phrase, parce qu’elle est trop vraie pour que quelqu’un puisse un jour dire qu’elle ne lui ait jamais été assigné. Un manque d’une mère trop prise par son travail et un père violent. Oui, violent. Et Bill en avait affreusement peur. Surtout quand celui-ci s’en prenait à son frère. Le protégeait-il ? Probablement. Les coups que recevait son jumeau, il les ressentait aussi. Mentalement. La douleur physique se dissipe mais la douleur morale, elle, elle resterait ancrée pour toujours et peut se transformer en une folie. Une sorte de miracle arriva. La séparation de leur parent. Pour le cadet, c’était comme un cadeau d’anniversaire ou de Nöel. La vie pourrait être plus paisible sans ce monstre. Car oui, Bill considérait son géniteur comme une personne non humaine. Quel humain pourrait frapper et insulter ses propres fils ? Non. Même s’il n’avait que six ans quand la rupture se concrétisa, il était clair que cet homme ne pouvait pas avoir de cœur. Il retrouvait enfin son jumeau, certes totalement renfermé, mais son « Tomi » pouvait rire et jouer à nouveau avec lui, et rien ne lui faisait plus plaisir. Leur déménagement aussi fut une nouvelle merveilleuse. Même si la forêt lui faisait peur par moment. Gordon était le nouveau petit ami de sa mère et il s’entendait relativement bien. Et puis, les jumeaux se firent aussi un ami, Andy. Un trio explosif, et étonnamment complice.

Plus les années passent, plus il y a de changement. Quoi de plus normal. Ils grandissaient ensemble et se passionnèrent ensemble pour la musique. Sauf qu’un instrument de musique, très peu pour Bill. Lui, c’était le micro. Chanter, c’était pour lui pouvoir se libérer, dire ce qu’il pense et s’affirmer. Certes, il devint quelque peu jaloux de l’attention que Gordon vouait à la guitare, et donc à Tom, mais il se révéla être une clé importante pour la suite. Quelques concerts avec son frère et une rencontre d’un petit blond, puis d’un autre garçon encore. Un petit groupe, composé de quatre personnes. Tout marchait assez bien, même s’il n’y avait pas foule, c’était déjà un début. Ils ne visaient rien de très haut. Devilish. Des textes en anglais, de l’accompagnement basique mais suffisant.

Un soir cependant ne ressembla à aucun autre. David Jost. Un manager qui les prit sous ses « ailes » et qui transforma leur petit groupe Devilish en « Tokio Hotel ». À partir de cet instant, ce fut des singles, albums, et une montée en flèche au sommet. Peut-être trop vite d’ailleurs. Groupies, fans, toutes se bousculaient pour leur tournée dans toute l’Europe. Malgré les problèmes qu’ils rencontrèrent, ils s’en sortirent avec facilité. Et puis, tant qu’il y avait des personnes pour écouter leur musique, Bill était totalement satisfait. Le problème simplement avec la célébrité, c’est qu’elle monte vite à la tête. Luxure. Envie. Beaucoup trop de chose auxquels le chanteur n’était pas habitué, mais il calma rapidement ses pulsions et réussit à ralentir un peu les choses. Cependant, tout ne pas va pas toujours comme on l’aurait souhaité. Surtout avec les fans ou groupies. Les Afghanes. Rien que ces deux mots donnaient la chair de poule au garçon. Un traumatisme pour lui. Comment des filles pouvaient-elle se comporter ainsi, il ne le comprendra jamais.

Mais ce n’était qu’une petite brise alors qu’arrivait une tempête. David Jost. Encore cet homme. Bill qui pensait pouvoir lui faire entièrement confiance se retrouvait face à un homme borné et blessant. Même si le chanteur ne le montrait pas, il souffrait énormément de se poussage à bout et se concentrer rien que pour une chanson ou une interview devenait une épreuve redoutable. Le groupe se brisait petit à petit. Il ne parlait plus à son frère, les deux autres membres avaient des petites amies. Tout allait de plus en plus mal, alors qu’un nouvel album devait sortir. Ne faisant aucun effort de chaque côté, Tokio Hotel devient plus un vieux souvenir, même si les fans n’attendent que leur retour …

Style & Caractère

Un mètre quatre-vingt-dix pour cinquante-cinq kilos à tout casser. Androgyne. Il ne peut s’empêcher de rire quand les gens – au début – lui affichaient l’étiquette d’ « emo » ou « gothique ». Sérieusement, vous avez déjà vu une personne de ces deux styles porter du Dior ou Chanel ? Pas vraiment n’est-ce pas. Fond de teint, mascara – crayon – far à paupière, habits serrés et cette prestance qui n’appartenait qu’à lui. Ce style, il l’a fabriqué depuis tout petit et n’a toujours pas changé. Une exception faite : jeune, il faisait ses propres habits pour prouver qu’il pouvait se faire son dressing tout seule. Une fois la montée de Tokio Hotel, ce fut les propositions de couvertures et les bons pour de grands magasins. Comblé, oh oui ! Et il ne s’en plaindrait jamais. Le stress, comme son frère, se traduisait par des repas sautés et très peu de sommeil, facilement camouflé par son make-up. Et le break devrait le faire sourire plus et reprendre du poids. Sauf que ce n’était pas le cas. Dormir, il le faisait un peu plus, mais son estomac ne le pouvait pas, mais c’était une autre histoire. Sinon, il a un tatouage du groupe dans sa nuque, un sur son flan gauche, un sur l’avant bras ainsi qu’un autre sur l’aine. Question piercing, un à l’arcade, un à la langue et un au septum.

Caractériellement ? Oh et bien, ce n’est pas facile de décrire Bill. Lunatique, ouais, surtout. Il pourrait démarrer au quart de tour. Bien sûr, pas en public, mais au sein du groupe. Une remarque de travers de son frère ou des G’s, et il partait en pression. Ayant toujours fermé sa gueule petit avec son père, il l’ouvrait maintenant peut-être trop mais il s’en foutait royalement. Même si c’est en partie à cause de ça que le groupe de dissipe de plus en plus. Il sait qu’il est responsable, mais il tient tête à son frère et sa fierté – de « merde » comme il dit toujours. Perfectionniste et maniaque pourraient être des adjectifs utilisés dans un contexte de vouloir bien faire, mais depuis quelques temps, ça avait basculé dans l’obsession et la pression de tout le monde de la musique. Ce qui le détruisait à petit feu. Souriant, gentil et attentif, il avait toujours aimé être entouré, surtout par sa mère et Gordon, ainsi qu’Andy. Mais les temps changent et tout le dégoûte de plus en plus, à commencer par son propre jumeau. Pourtant, il l’avait longtemps admiré, voire jalousé et là, il n’était même plus question de mentionner son prénom.

Derrière l'écran

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