let’s dance! [bill]

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Ses mots et sa façon d’être étaient apparemment ce que recherchait la jeune femme. Il ne pouvait pas en être plus ravi. Être une exception, il le savait, mais pas pour cela. Ça le fit sourire, c’était amusant de se retrouver comme un homme parfait pas seulement physiquement. « Laisses-moi devenir ta copine ! » Il restait assez surpris de la façon dont elle venait de lui demander, malgré qu’elle ria de suite. Un sourire flanchait sur ses lèvres, ne sachant pas trop quoi dire à cela. Oui serait la réponse qu’il dirait, mais il avait été tellement étonné qu’il n’arrivait pas à répondre avec autant de tact. Finalement, elle reprit par une question qui le faisait à peine réfléchir, trouvant la réponse plus facile à donner. « Je n’ai pas une idée toute faite, ça dépend du garçon et de la fille » sourit-il en la regardant. « Pour moi, une petite amie est "faite" pour rassembler la part manquante à l’homme » Petite rire. « C’est un peu trop neu-neu à dire, mais c’est ce que je ressens, il faut trouver la bonne personne, celle avec qui on passe du temps sans se prendre trop la tête, une personne fidèle et aimante. Pas une bonne à tout faire » Tout ce qu’il disait, il avait eu ce ressenti avec elle. Dire qu’elle est son âme sœur, il ne le pourrait car il n’en était pas certain, mais il aimait sa présence, ce qu’elle lui faisait ressentir et leur relation, malgré qu’ils ne l’aient pas encore qualifié de quoique se soit.

Le pied de la jeune brune ne dérangeait pas l’androgyne. Bien au contraire. Juste que si elle montait trop, il finirait par devoir s’enfermer dans les toilettes. Il resterait un homme réagissant face à une belle femme, tout naturellement. Surtout que ses propositions de dessert lui plaisaient énormément. Peut-être trop mais il s’en fichait. Elle lui donnait tant d’éléments pour pouvoir faire ce dont ils avaient vraiment envie que rester de marbre face à ça, il n’en pouvait plus ! Bill innocent partait, mais il finit tout de même de manger, avant de serrer délicatement sa main et de la suivre. Ils débarrasseraient plus tard hein. Remettre les choses au lendemain, ce n’était pas bien, alors imaginez les remettre à une semaine ! Claque mental. Quand il croisait le sourire de la brune, il s’avançait vers elle, la coinçant contre le bord du plan de travail et lui susurrant à l’oreille : « La même que toi, ça te tente ? » Savoir ce qu’elle voulait n’était pas compliqué, surtout dans le cas présent.

Tout deux s’étaient tellement dit qu’il fallait attendre le weekend d’après que ça avait encore plus accélérer le fait qu’ils désiraient se rapprocher. Plus possible de se contenir. Avec un énième sourire, il posait ses lèvres sur celle de la jeune femme, collant franchement leur bassin l’un contre l’autre, prenant la chantilly d’une main, gardant l’autre dans la sienne. Ne voulant pas trop faire durer le baiser, il la prit contre lui, la laissant prendre le chocolat – ils s’occuperaient plus tard des fraises – l’emmenant dans sa chambre – le canapé deviendrait barbant à la fin – pour s’y allonger au-dessus d’elle, recommençant un baiser et laissant la bouteille de chantilly sur une petite table de chevet. Craquer, il l’avait bel et bien fait, mais il se voyait mal tenir avec cette idée de dessert dans la tête une semaine. Il ne pourrait déjà pas être concentré comme ça avec elle en tête, mais alors avec des idées comme celles-là !

Elle écoutait tranquillement ce qu’il était en train de lui dire. Elle se rendait compte que ce parfait jeune homme était finalement bi. C’est ce qu’elle comprenait, après elle se trompait peut-être. De toute manière tant qu’il aimait les filles elle s’en fiché totalement. C’était trop mignon, sa façon de décrire la bonne copine. D’un coté vu l’argent qu’il avait elle se disait que s’il avait besoin d’une bonne –tout comme elle- il avait largement les moyens. Donc pas la peine de mélanger ménage et petite amie. Chacun sa fonction et ses qualifications. Elle lui adressa un beau sourire, ils étaient visiblement d’accord sur la fidélité et l’amour. Elle était déjà prête à lui rester fidèle et d’ici à ce qu’elle tombe dingue amoureuse il n’y avait pas beaucoup à attendre.

« On est d’accord sur la partie la plus importante. Je pense aussi que ce sont les meilleures qualités pour un compagnon. Ce n’est pas neuneu. Du moins de mon point de vu. »

Elle se sentait bien en compagnie de ce chanteur et se disait qu’il y avait réellement un espoir pour qu’ils forment un beau couple un jour. Ils devaient prendre leur temps, aller à leur rythme. Même si celui-ci semblait être assez rapide. Leurs pieds se touchaient toujours et quand ce n’était plus les pieds c’étaient les mains. Elle se retrouva donc en moins de deux bloquée contre le plan de travail juste après avoir présenté les ingrédients du dessert. Elle sentait son cœur s’emballer et une bouffée de chaleur la prit lorsqu’il lui susurra qu’ils voulaient la même chose. Il ne lui en fallait pas plus pour qu’elle ne se sente pratiquement plus. Imaginez, elle avait en tête l’image d’eux en train de s’embrasser langoureusement sur le plan de travail en même temps que l’image du dessert… Elle essayait de se calmer mais ses lèvres avaient déjà mordillé l’oreille de l’androgyne pour y murmurer un « Qu’est-ce qu’on attend alors ? » tandis que le chanteur lui faisait un sourire et l’embrassé. Et une nouvelle bouffée de chaleur en sentant leur bassin si proche l’un de l’autre. Elle attrapa vite fait le chocolat et se laissa guider jusque dans sa chambre. Il en connaissait déjà le chemin par cœur c’était bon signe non ? Elle se retrouva sur son lit avec le brun au dessus d’elle en train d’échanger un nouveau baiser. Elle laissa tomber le chocolat liquide à coté de la crème chantilly et passa automatiquement ses mains sous le t-shirt de l’androgyne.

Elle caressait son torse avec le bout de ses ongles continuant d’échanger ce baiser si langoureux. Elle le repoussa doucement pour qu’il se retrouve allongé sur le lit, elle au dessus. C’était un dessert elle avait tout autant le droit d’en profiter non ? Elle plongea un instant son regard dans celui de l’androgyne et releva lentement son t-shirt pour pourvoir lui retirer. Elle se sentait tellement… Torse nu elle se pencha pour embrasser sa peau, son torse qui lui faisait tant envie. Elle remonta en quelques baisers jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser avec plus de fougue. Oui, elle avait envie de lui c’était certain mais elle essayait toujours de se contenir pour ne prendre qu’un dessert. Elle attrapa la chantilly et la remua pour en déposer sur la peau laiteuse du brun. Ouais. Ca allait être bon elle le sentait d’avance. Elle laissa sa langue entrer en contact avec le corps du jeune homme retirant toute la crème qu’elle avait déposé sur lui par la même occasion. Elle laissa ses lèvres descendre lentement jusqu’à la limite de son jean. Elle crevait d’envie de lui déboutonner pour voir ce qu’il y a en dessous mais bon. Ce n’était pas tout à fait le but. Elle attrapa ensuite le chocolat et en déposa de nouveau sur son corps.

Laissant son doigt rentrer en contact avec le liquide elle s’amusa à faire quelques dessins sur lui avant de les effacer avec sa langue. Encore une fois. Elle aimait tellement le gout de sa peau, se sentir au dessus de lui et avoir le gout du chocolat en prime. Elle s’amusa un instant avant de retirer le premier bouton de son jean. Plus fort qu’elle, juste ce petit geste qui lui faisait plaisir. Elle termina de rendre impeccable le torse du jeune homme avant de se redresser et de déposer une goute de chocolat sur son doigt qu’elle suça voluptueusement avant de reprendre possession des lèvres du jeune homme. Baiser au chocolat, que demander de plus ?

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Et ils étaient sur la même longue d’onde en guise de petit(e) ami(e), qu’espérer de mieux !? Pour le moment, rien de très propice à construire une relation calme et durable. Quoiqu’il aimait bien la tournure que ça prenait. De toute façon, il avait déjà bien son idée de ce qu’ils sont, il fallait juste qu’il puisse en parler. Mais ça attendra leur séparation qui allait très vite arriver avec leur nouvelle activité moyennement ludique. Sa petite provocation de la cuisine et le fait qu’il se sente bien grâce à cette proximité leur valurent d’être en moins de temps pour le dire sur le lit de la chambre de la jeune femme. Comment ne pas retenir la pièce clé d’une maison ! Ce n’était pas lui qui arriverait à être aussi rêveur pour laisser passer cette mémorisation. De plus, il se sentait bien dans cet appartement. Il y avait juste eux deux et rien d’autre, ni personne. Ils étaient repartis et il se voyait mal arrêter. Enfin, il n’y arriverait que si elle le voudrait très fort. Autant dire que ça continuerait un bon bout de temps hein. Se plaindre, il fallait aussi être stupide.

Ayant déjà les doigts de sa brune sous son t-shirt, le " juste un dessert " n’arrivait pas à se faire dans sa tête. Surtout quand il se retrouvait en-dessous, à la merci de Jenny. Le baiser se termina à cet instant. Yeux dans les yeux, il souriait de façon perverse – son auréole s’étant envolé depuis bien longtemps au final – et l’aidant à enlever son t-shirt, largement de trop entre eux. Il était un gentil dessert coopératif, quel honneur elle avait ! En plus d’être réactif, car les baisers qu’elle lui faisait le faisait gémir de manière très audible. Il ne se retiendrait pas et profitait au maximum, ses mains glissant de ses hanches aux fesses de son " amie ". Leur baiser s’emballait au maximum mais il le prolongeait de la même façon, son corps se chauffant déjà en totalité.

La bombe chantilly s’interposait entre eux. Se mordant la lèvre, il serrait les draps quand elle lui en mit, se retenant de rire à cause de sa substance légère qui le chatouillait, laissant juste des gémissements répondre pour cela. Il ne put s’empêcher de se cambrer un peu en sentant sa brune enlever la crème avec sa langue. Il préférait ne pas regarder, gardant les yeux fermés. Pourquoi ? Son bas de ventre s’était assez réveillé pour qu’il puisse jouir, alors autant ne pas tenter le diable. Plus elle descendait, plus il se disait que se retenir d’échanger leur position et de faire ce qu’ils avaient fait à merveille cette nuit devenait bien impossible. Par chance – si l’on peut dire – pour lui, elle s’arrêta pour prendre le chocolat. Son esprit marchait déjà trop vite. Il voyait déjà la demoiselle dévêtit sur lui à faire bien autre chose que manger un dessert …

La bosse dans son jean le fit gémir, devenant de plus en plus étroit pour lui. Il l’apercevait à moitié, essayant de garder un certain contrôle de lui-même. Son souffle devenait chaotique. Ce devait être la première fois qu’il laissait tellement facilement s’exprimer ses plaintes de satisfaction. Et qu’il est ce problème si vite. Oui. Est-ce que ça voulait dire quelque chose ? Plus que du physique ? Là, il ne pourrait même pas avoir la capacité de réfléchir sur la question, mais il y reviendrait plus tard … À l’apéritif du soir ? Non, de toute façon, il faudra bien qu’il parte. Autant qu’il en profite encore et encore maintenant. Elle avait l’air d’apprécier énormément, sinon elle ne lui aurait pas enlevé son premier bouton. Rien que d’entrevoir ses mains à cet endroit lui donnait des frissons dans le bas du ventre.

Alors qu’il voulut refermer, il reçut cette vision parfaitement jouissive. Du chocolat sur son doigts, entrain de … Le baiser le calma à penser à toute autre chose encore que ce qu’il faisait, mais en sentant le bassin de la jeune femme contre le sien, ça devenait urgent qu’il fasse quelque chose pour cela. Sentir le goût du chocolat dans un baiser de ce type était divin, mais son entre-jambe lui rappelait que le moment critique allait bientôt arriver et n’allait pas attendre bien longtemps s’il ne bougeait pas. Sauf que là, il était bien trop concentré à garder le corps de sa brune entièrement sur lui et cet échange chocolat, plutôt que de penser à ça.

Avoir un Bill sous elle dans son lit… Ca donnait bien envie d’attraper une paire de menotte et de l’attacher pour qu’il soit totalement à sa merci le temps de cet échange. Disons qu’elle se retenait en se disant qu’ils n’étaient pas encore assez intimes pour cela. La prochaine fois, lorsqu’ils auront décidés ce qu’ils voulaient pour eux et que ce sera parfaitement intégré dans leur tête. Bien qu’elle se sentait parfaitement à l’aise avec l’idée de faire quelque chose avec lui tout de suite. Ses lèvres, au gout chocolat, s’était de nouveau collés contre celles du chanteur. Son corps se collait parfaitement au sien et à cette occasion elle sentit quelque chose de… Qui prouvait que le jeune homme aimait beaucoup ce qui se passait. Un sourire se perdit dans leur baiser et elle se redressa pour l’observer un moment. Il était tellement mignon elle ne pouvait pas lui résister. Un homme si charmant…

S’appuyant doucement sur son bassin elle ne pouvait s’empêcher de sourire en sentant tout le bien qu’elle lui avait fait. Mais comment ne pas être heureuse de plaire à un homme pareil ? Elle ne savait pas et ne voulait pas le savoir. Se penchant de nouveau sur son corps elle échangea un énième baiser avec le jeune homme histoire de se réchauffer un peu plus. Elle descendit de nouveau ses lèvres sur son torse laissant ses mains toucher sa peau déjà brulante. Il devait dégager une hormone qui fait qu’elle se sentait obligée de lui sauter dessus. Arrivée au niveau de son pantalon elle s’arrêta quelques secondes. Comment consommer son dessert ? Version longue, pour le savourer, ou version courte afin de pouvoir mieux en profiter la prochaine fois ? Elle ne savait pas trop, tout ce dont elle était sûre c’est qu’elle devait lui retirer son jean.

Elle se disait juste que le chanteur n’avait pas l’air bien décidé à la repousser pour lui arracher sauvagement ses vêtements. Pourtant, vu la bosse dans son jean et ses gémissements, elle se rendait compte qu’elle lui faisait de l’effet. Elle se souleva quelque peu pour défaire le bas de l’androgyne. Son jean partit rejoindre son t-shirt en bas, comme la veille au soir où tous leurs vêtements s’étaient entassés sur le sol. Elle admira un instant son œuvre et passa sa main sur le boxer frémissant d’avance de voir ce qu’il y a en dessous. Elle devait se calmer et ne pas laisser son imagination s’emballer comme ça. Ses mains s’étaient déjà accrochées au dernier morceau de tissu. Elle était à deux doigts de tirer dessus pour admirer le dessert en totalité. A la place elle se pencha de nouveau pour murmurer quelques mots à son compagnon.

« J’ai très chaud tu sais. J’ai l’impression que toi aussi… Il nous faut de l’air ! »

Tout en disant cela, après un baiser qu’elle ne pouvait éviter, elle baissa lentement, très lentement, le boxer. Voulant faire durer le plaisir. Bah quoi ? Elle était encore totalement habillée tandis que lui n’avait plus rien. N’y tenant plus elle retira sa robe toute seule –comme une grande- et la balança comme le reste. Voila qui était mieux. Elle plongea encore une fois ses yeux dans ceux de son futur amant. D’accord, ils n’étaient pas totalement obligés de coucher aujourd’hui. Il y avait encore une solution pour qu’ils se calment tous les deux et qu’ils attendent gentiment la semaine prochaine. Pour ça elle devait faire quelque chose qu’elle ne faisait que très rarement. Voir jamais. Ce n’était arrivé qu’une ou deux fois pour quelqu’un qu’elle avait vraiment apprécié. Comme c’était le cas de Bill elle pouvait bien lui faire ce plaisir là. Ce n’était que pour leur bien, et ils pourront dire qu’ils n’ont pas consommés avant la date !

Ne réfléchissant que quelques secondes de plus elle déposa ses lèvres sur celles du chanteur et descendit – laissant sa langue tracer une ligne invisible sur son corps- jusqu’à arriver à l’endroit stratégique. Parfait. Elle déposa simplement un baiser sur sa virilité et entreprit de faire quelques vas et viens avec sa main. Elle avait retenu la leçon, elle savait que le beau brun pouvait venir très rapidement –elle espérait que ce ne serait pas le cas lorsqu’ils auront toute la nuit devant eux- et elle ne voulait pas gâcher ses nouveaux draps qu’elle n’avait même pas défroissés. C’est donc tout naturellement qu’après avoir connecté ses yeux aux siens et léché voluptueusement l’intégralité de la longueur qu’elle prit directement l’objet de ses désirs en bouche, effectuant de long et doux va et viens resserrant ses joues autour pour qu’il ressente le plus de chose possible.

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Si absorbé par leur baiser, ses gémissements à n’en plus pouvoir, sa tête bien trop ailleurs avec les gestes et paroles de sa brune, l’androgyne ne savait même plus ce qu’il devait faire. Surtout que son entre jambe revenait souvent à être frotter contre la jeune femme, prenant un malin plaisir – et il le voyait – à le faire attendre. D’ailleurs, elle pourrait lui faire n’importe quoi – l’attacher, le bâillonner ou d’autres choses du même genre – qu’il ne dirait même rien. Quoiqu’il aimerait sûrement plus, mais ils verront bien la prochaine fois, le chanteur ramènera peut-être l’apéritif et les accessoires (a) Perdant toute notion du temps, il reprit contact avec la réalité quand il ne lui resta plus que son boxer et qu’il partageait encore un autre baiser avec sa jolie brune. Ne remarquant pas qu’elle était belle et bien habillé, il le remarquait seulement quand elle lui dit avoir chaud. Disons que le cerveau du pauvre Bill était vraiment grillé et bon à jeter à la poubelle. En même temps, à ce stade, qui arriverait à bien réfléchir ? Personne, c’était tout bonnement impossible. Sinon cette personne devrait être vraiment bizarre, ou venir d’une autre planète. Ou les deux quoi.

Cependant, il fut le premier à ne plus rien porter. À son grand soulagement d’ailleurs ! Sentir ce courant d’air sur son membre lui arracha un long frisson et un gémissement un peu plus aigu. Qu’importe, de toute façon, il fallait faire quelque chose là, maintenant. Sinon il deviendrait – comme ce matin-même – trop gêné pour la laisser sentir ça trop longtemps et partirait en courant. Enfin, ce n’était pas d’actualité pour l’instant. La robe de la demoiselle se fit la male, comme ses affaires. S’il n’était pas si absorbé par son regard, il baverait. Non, il est trop bien éduqué pour ça. Bon, il se toucherait quoi, mais là, il attendait bien sagement, attendant ce qu’elle allait lui faire. Vite il espérait, car tenir face à elle si dévêtit, sans alcool mais gardant sous son sex-appeal, était bien dur pour lui. Il ne savait même plus s’ils allaient coucher ensemble ou faire autre chose. Comme quoi, même Bill Kaulitz arrive à être hors service face à une fille, les apparences sont bien trompeuses …

Ses mains avaient prit place sur les hanches de sa brune, mais elles durent remonter bien vite, quand ses lèvres passèrent des siennes, à son corps, plus bas, encore et encore … Ses plaintes d’adoration ne pouvaient pas être plus entendues que ça, sinon il fallait être sourd. En sentant sa bouche une seconde sur son sexe, il comprit qu’il fallait qu’il s’accroche aux draps. Ne pas venir, ne pas venir. De toute manière, il attendait trop la suite pour se relâche tout de suite. Il ferait un effort, de se contenir, juste pour elle. Oh oui, il est trop gentil, il le sait voyons. Grâce aux coussins, il avait la tête légèrement relevé et donc pouvait garder un contact visuel avec elle. Mais ce regard fut vite détourné au plafond quand il sentit sa langue sur … « Oh Gott ... » Il se voyait mal dire autre chose. Mise à part le prénom de Jenny qu’il soufflait sensuellement en sentant ses lèvres effectuées des mouvements contre son membre. Elle avait aussi trouvé le bon truc pour lui faire tourner encore plus la tête. Elle était juste très douée pour ça et il appréciait énormément ce moment, ne regrettant pas d’avoir cédé. Pas du tout en fait, crispant tout son corps sous le coup du plaisir qui montait très rapidement en lui.

Jenny savait qu’elle avait pas mal de pouvoir sur Bill, enfin le pouvoir de base celui qui fait qu’ils se sautent dessus tout le temps, mais elle n’imaginait pas qu’elle puisse lui faire perdre la tête au point d’en oublier ses pensées ! C’était quand même un point de complicité assez avancé. Elle entendait toutes les plaintes du chanteur et elle s’en délectait d’avance. C’était si bon de savoir qu’on faisait autant de bien à une personne et puis ça allait les calmer tous les deux assez rapidement. D’autant qu’elle ne s’était pas arrêté là. Ses lèvres étaient descendu au niveau de son sexe qu’elle avait prit en bouche sans hésitation. Nouvelles plaintes de la part du brun ou plutôt un « Oh Gott… » ce qui la fit sourire dans son affaire. Elle adorait le voir prendre du plaisir avec elle peu importe la façon dont ils s’y prenaient ce n’était toujours que du bonheur.

La jeune femme s’afféra de plus en plus, accentuant ses mouvements. Elle s’aida de sa main pour qu’il prenne encore plus de plaisir. Elle creusa même ses joues pour qu’il se sente encore plus en elle. Qu’il en profite ! Elle ne faisait pas ça souvent et il n’était pas dit qu’elle recommence de si tôt bien que… Elle commençait à apprécier le voir se courber sous ses lèvres. Son corps courbé grâce à elle, ses doigts qui s’enfonçaient dans les draps pour éviter de devoir crier… Qu’il vienne en elle ou pas elle s’en fichait il fallait qu’il se libère le pauvre petit ! Elle effectua encore de nombreux mouvements avant de relâcher son sexe, laissant même un très fin filet de bave dessus. Elle se léchât sensuellement les lèvres, sa main prenant le relai sur la virilité de son amant. Il fallait bien qu’elle reprenne son souffle de temps en temps et puis elle avait envie de le regarder, avec un doux sourire accroché à ses lèvres, évidemment. Elle baissa de nouveau la tête et laissa sa langue parcourir ce qui ressemble étrangement à de la glace…

Passons tout cela, elle avait repris l’objet de ses désirs en bouche et refaisait des nombreux vas et vient avec sa bouche. Sa main l’aidait dans sa tache et elle lâchât un gémissement de satisfaction tandis que sa deuxième main caressé l’intérieur de la cuisse du brun. Elle voulait vraiment qu’il se lâche une bonne fois pour toute, elle n’arrivait pas à s’arrêter de faire ce qu’elle faisait comme possédé par cette envie de lui plaire. Elle accéléra le plus possible, le prenant même en totalité en bouche –ce qui manqua de l’étouffer durant une seconde- jusqu’à ce qu’il atteigne le top du plaisir. Elle avala, évidemment, sa broncher et relâcha sa prise sur lui. Elle passa encore une fois sa langue sur ses lèvres et se redressa bien gentiment. Elle n’était pas spécialement à bout de souffle mais elle partit s’allonger près de l’androgyne pour se reposer quelques instants. Elle avait encore envie de lui, ça en devenait dramatique. Elle était accro à sa peau, son corps… Elle ne voulait pas qu’il rentre chez lui et qu’il la laisse seule chez elle mais avaient-ils réellement le choix ? Non. Il devait bien rentrer de temps en temps et travailler un peu.

Elle fixa un instant le plafond et récupéra le peu de souffle qu’elle avait perdu entre les deux. Elle se retourna pour voir l’androgyne et déposa un baiser dans son cou. Il ne devait pas être de nouveau excité ça serait terrible pour eux deux et ça n’en finirait pas. D’autant plus qu’elle ne pourrait plus résister à l’envie de le sentir et que… Ouais, dans ce cas ça finirait vraiment pas s’éterniser ! Elle décolla ses lèvres de sa peau chaude et parfumée… Ne pas penser à ça, ne pas penser à Bill ! Dur, quand on sait qu’il est juste à coté quand même. Elle lui adressa un faible sourire et colla simplement son corps contre le sien.

La demoiselle ferma les yeux un instant, se collant dans ses bras. Elle profitait de sa présence, ne voulant vraiment pas se détacher. Elle était encore un peu vêtue mais suffisamment peu pour apprécier le contact de leur corps. C’est dingue qu’un homme rencontré en une nuit puisse lui faire tourner la tête à ce point là.

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Lutter pour ne pas se lâcher trop vite était la plus belle souffrance de sa vie, mais elle en valait très largement la peine, oh oui ! Plus elle continuait si sensuellement, elle avait la si bonne façon de le faire qu’il n’arrivait même plus du tout à penser, pour de bon. Dans certaines situations, on arrive à inverser les rôles et faire autre chose. Là, même s’il ne voulait, il ne le pourrait pas. Ce qu’elle lui faisait était bien trop bon pour briser ça, ce serait un trop grand gâchis et puis, elle avait l’air d’apprécier son dessert, et lui aussi évidemment. Sentir sa main en plus de sa bouche le faisait toucher les étoiles et rester avec elles – non il n’est pas poète, juste que décrire ça, c’est impossible alors restons romantique hein – pour un bon bout de temps. Cependant, il revenait avec joie sur terre, respirant un petit instant en sentant ses lèvres se retirer. Sa tension douloureuse était arrivée au maximum, mais il ne craquerait pas devant ses yeux. Non, il en faudrait plus pour lui, même avec tout ce qu’il avait déjà pu avoir. Sauf que l’infime moment de "pas grand chose" fut très court, pour son plus grand bonheur. Sentant sa main revenir à la charge, il ne contenait plus ses plaintes d’envie qui s’échappaient de ses lèvres. À quoi bon se taire de toute manière, ça ne servait à rien.

Son sourire disparut quand elle repartit vers le bas. Tant mieux, parce qu’être aussi longtemps regarder, surtout de cette manière avec ce qu’elle lui faisait, c’était étrange. Mais agréable et très honorifique d’un autre côté. Sa langue le faisait haleter à nouveau, reprenant les draps dans ses mains. Le reste revint comme précédemment, en intensifié, succombant à ses caresses entre ses cuisses. Accélérant encore, lui donnant tellement de satisfaction avec tout ce qu’elle lui faisait en plus d’entendre ses gémissements, il se laissa aller une bonne fois pour toute et atteint un merveilleux orgasme, bien puissant, faisait une dernière fois cambrer son dos contre ses lèvres et gémir de façon distinctive son prénom. Quand elle se retirait, s’allongeant à côté de lui, c’était comme déjà un manque de la sentir si proche. Non, il ne voulait pas une seconde fellation – quoique … non Bill ! – mais juste qu’elle avait l’air loin d’un coup. C’était affolant pour lui, et surtout son cœur, étrangement bruyant.

Essayant de reprendre son souffle saccadé, il fermait un peu les yeux, se remettant peu à peu de ce qu’il venait de se passer. Ça avait juste été … parfait, ouais, même plus en fait. Décrire ça en détail, il ne le pourrait vraiment pas, mais si c’était à refaire … Bref, penser à ça serait une mauvaise chose, surtout qu’il savait très bien que l’heure tournait vite et qu’il devrait tôt ou tard – non tôt en fait – repartir pour aller dans sa magnifique prison qui est tout simplement son chez-soi. Une pression dans son cou, et un sourire apparut sur ses lèvres. Être loin l’un de l’autre entre eux deux devenaient impossible et il aimait ça. Beaucoup. Son sourire à elle le faisait sourire davantage, prenant délicatement son corps contre le sien, l’enlaçant avec soin. N’étant pas trop vêtu, tout comme elle, il préférait ne pas penser en détail à ce qu’il venait de se dérouler, sous peine de rester encore dans ses draps pendant un très long moment. Il y pensait, mais ils se reverraient le weekend prochain, alors autant garder de l’énergie pour là-bas hein.

Effleurant ses cheveux, il pouvait très bien voir les secondes passés sur ce qui devait être le réveil de sa brune. Il ne put retenir un soupire. Partir d’ici était horrible à ses yeux, surtout de la laisser. Un doute idiot le prit : et si elle partirait ? si ce n’était que … Ouais, il fit vite taire ces conneries dans sa tête pour pouvoir frotter son nez dans son cou. Chaque moment devait être important, alors il voulait encore en profiter, malgré qu’il doive annoncer un « je dois bientôt y aller Jenny … » tout à fait inconcevable à annoncer, mais qui devait arriver bien un jour. Préférant ne pas y penser plus franchement, il resserrait un peu son éteinte autour d’elle, malgré qu’elle devait très bien avoir comprit qu’il ne voulait pas – tout comme elle – qu’il parte. Obligation oblige n’est-ce pas. Mais au moins, avec elle, il pourrait avoir cette bulle de normalité et ça, ça valait beaucoup plus qu’un tas de choses. Toutes ces chansons écrites sous la force surtout, mais ça, il n’aurait pas le choix, surtout qu’il ne pourrait pas se défiler cette semaine s’il voulait être sûr de pouvoir disparaître le weekend prochain pour la retrouver ici, sa jolie brune à lui …

Jenny avait continué ses mouvements pour que Bill atteigne le septième ciel. Elle faisait de son mieux pour que son grand dessert se sente parfaitement à l’aise. Evidemment, comme on ne peut pas durer des heures dans une telle joie de vivre, Bill se lâcha totalement se courbant une dernière fois. Heureux reflexe qu’elle avait eut de se reculer légèrement ! Il n’aurait plus manqué qu’elle s’étouffe et le moment de bonne humeur serait devenu un moment catastrophe ! Elle avait terminé sa petite affaire et était revenue près de l’androgyne pour faire un câlin. Mais un vrai câlin, pas celui qui dure des heures ! Non pas qu’elle n’en avait pas envie mais… La semaine prochaine ! Elle ne se doutait pas –bien que…- que Bill serait partit pour une deuxième fellation mais elle ne serait pas contre recommencer quelque chose de bien agréable en sa compagnie.

Le souffle de Bill était saccadé comme après leur nuit ensemble, ou peut-être moins fort… Elle ne saurait le dire exactement elle n’avait pas des souvenirs très net de cette nuit. Elle ne se souvenait que du meilleur pas de l’après ! Quoi qu’il en soit elle ne réalisait pas ce qu’elle venait de faire. C’était de la folie douce en sachant depuis combien de temps ils se connaissent. Non, surtout en sachant le nombre de fois qu’elle avait accordé ce genre de faveur à un homme ! Jenny se demandait ce qu’il lui arrivait, pourquoi elle se laissait autant aller avec cet homme qui ne lui était pas plus familier qu’un autre. Elle se retrouvait dans ses bras, délicatement enlacée. C’était si agréable. Elle n’avait plus l’habitude d’être avec un homme. Non, en fait, elle ne s’était jamais si bien sentit avec un homme. Elle soupira d’aise se sentant parfaitement bien ici. Elle voulait que ce moment dur éternellement, qu’ils ne se lâchent plus de la journée, voir de la semaine !

Elle sentait sa main dans ses cheveux et ça avait le pouvoir de l’apaiser totalement. Elle se laisserait aller qu’elle s’endormirait contre lui… Oui, ce serait tellement bien de s’endormir souvent dans ses bras et de se réveiller par un doux baiser de sa part. C’est ce qu’on peut appeler la vie parfaite non ? Elle délirait totalement, ils n’en étaient pas là du tout, elle l’avait rencontré hier et puis ils allaient se revoir et… Il fallait voir comment cette relation allait évoluer. Peut-être qu’ils allaient se mettre ensemble, elle aimerait bien avoir un petit ami comme lui. L’avoir souvent et savoir que cette envie est partagée… Elle fut néanmoins rapidement rappelée à la réalité quand il parla de partir. La quitter ? Y aller ? Non, elle n’était pas d’accord, pas du tout ! Elle voulait qu’il reste !

« Pars vite alors pour revenir plus rapidement. Je t’attendrais, tu me manques déjà. »

Elle sentait qu’il resserré son étreinte. Ca n’allait pas l’aider à se détacher de lui et à le laisser partir. Pauvre Jenny, elle allait se retrouver dans son appartement toute seule alors qu’il y a quelques secondes elle se trouvait avec un homme magnifique. Au moins elle pourrait s’imaginer un tas de chose en sa compagnie dans toutes les pièces de son bel appartement ! Elle se demandait si ça serait aussi bien la fois d’après, s’ils allaient toujours avoir cet incroyable feeling et cette complicité à toute épreuve. Et surtout s’il allait revenir… Bien sûr que oui, pourquoi ça changerait en une simple petite semaine ? Elle était stupide de penser ça ! Elle se claqua mentalement rien que pour l’idée. Voilà, ça lui apprendrait ! Elle ferma les yeux un instant avant de déposer un nouveau baiser dans son cou et sur ses lèvres. Elle se dégagea lentement, le plus possible, des bras de son brun. S’il devait partir un jour autant s’y mettre tout de suite. Elle se redressa doucement et attrapa sa robe qu’elle enfila. Déjà, limiter la tentation !

« Il faut que je te donne mon numéro. Tu peux te reposer un peu encore et je… Tu… On se revoit la semaine prochaine ? A n’importe quelle heure, tu me passes un coup de fil et je serais là… »

Elle lui adressa un beau sourire. Elle avait déjà hâte d’être dans ses bras et de… Non, zut, ce n’était pas comme ça qu’elle devait penser plutôt quelque chose comme : elle avait hâte de le revoir, de lui parler et d’avoir sa présence près d’elle. Voilà qui était beaucoup mieux.

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Les dires de sa brune le firent sourire. Il aimerait bien que se soit si facile, partir rapidement et revenir tout aussi vite. Mais pour lui, la semaine serait un véritable enfer, alors il préférait encore gagner quelques minutes en sa compagnie plutôt que de rentrer. Sauf qu’il ne lui dirait rien, surtout pas. Sa vie professionnelle devait rester absolument en dehors de leur relation. Relation, il devait encore mettre ça au clair avant de partir. Pour le moment, il profitait juste d’être proche d’elle. Son « tu me manques déjà » lui fit une drôle d’impression au cœur. Comme si … Enfin, oui, il tient à elle, mais pas autant que ça … Si, mais il n’arrive juste pas encore à tout mettre dans l’ordre. Sa petite tête avait du mal à suivre. En même temps, vous en connaissez beaucoup des gens qui rencontrent quelqu’un en soirée, boivent trop ensemble et finisse sur un canapé ? Oui, jusque là il y a pas mal de monde. Sauf que le lendemain, cette charmante personne ne vous vire pas, vous invite à manger, vous masturbe et vous fait une fellation avant votre départ, tout ça en apprenant des choses l’un l’autre ? Sûrement pas, ou alors l’androgyne resterait bien sur le cul d’une nouvelle pareille. Se sentir si bien avec une personne, ça faisait une éternité que ça ne lui était pas arrivé. En même temps, quand vous êtes Bill Kaulitz, les personnes que vous fréquentez ne cherche que votre célébrité, à s’approprier en totalité la personne. Il resterait libre et indépendant, enfin, du moins dans cet appartement.

« À moi aussi, tu me manques déjà » murmura-t-il en souriant, laissant ses doigts descendre le long de sa nuque et de ses épaules. « On dirait que tu veux me virer » dit-il en riant, la voyant s’écarter après un baiser dans son cou et sur ses lèvres. Il savait que – comme elle – rester serait largement mieux pour eux deux, mais obligation professionnelle oblige. Malgré qu’il ne sache même plus combien de temps ça allait encore pouvoir tenir debout. Son groupe devenait un château de carte et leur manager enlevait et remettait des cartes à sa guise, se foutant de leur avis et ce que qu’ils avaient à dire. Surtout depuis le froid glacial entre son frère et lui qui ne se réparait toujours pas, et ça n’était pas près d’arrivé ! Bref, ne pensons pas à ça, ce serait une perte de temps considérable. « Il faut que je te donne le mien aussi, tu as quelque chose pour noter ? » Il savait de toute manière qu’elle ne ferait bon usage, il ne le donnerait pas à n’importe qui, sinon il serait harceler très rapidement. Et vu l’attache qu’elle avait pour lui, elle ne le ferait pas, il en était convaincu après cette journée pensée ensemble. « Je viendrais oui, par contre … oui pour l’horaire, je t’appellerais, pas de soucis » sourit-il à son tour. « Tu préférais que je vienne quand ? » demanda-t-il par hasard.

Se levant, il ramassait ses affaires dispersées un peu partout et se rhabillait lentement, ne voulant réellement pas rentrer. Hésitant, il attirait sa brune contre lui pour l’embrasser doucement, se lançant dans un « au fait … je ne sais pas trop comment dire mais … on sort ensemble ? » Soit il se prenait le plus beau vent de sa vie, soit il serait l’homme le plus heureux au monde. Deux extrêmes très angoissantes, vu que dans le premier cas, il s’en remettrait pas très bien, surtout sans l’aide de son jumeau, et le deuxième, il aurait l’angoisse qu’il arrive quelque chose à la demoiselle, mais si elle acceptait d’être avec lui, c’est qu’elle se rendait compte des risques. Donc il ne s’inquiétait que de la réponse au final, espérant évidemment qu’elle soit positive. Sinon ? Il se jetterait d’un pont !! Non, c’est pour rire. Il irait boire de la vodka en boîte se soir pour rencontrer une autre personne peut-être, mais en fait pas vraiment, il aurait trop peur que le scénario catastrophe se reproduise … Stop ! Elle n’avait pas répondu, du calme Bill !

Ils se manquaient tous les deux alors qu’ils étaient encore ensemble et qu’ils ne se connaissaient que depuis une journée. Ca alors ! Sérieusement, elle ne pouvait jamais imaginer une chose pareille. Elle ne voulait pas que ce beau brun la quitte, aujourd’hui ou demain ce serait trop tôt encore à ses yeux. Elle se sentait toute étrange en entendant qu’elle lui manquait, un tas de petits papillons dans le ventre… Le genre de chose qui ne sont pas courante quand on connait depuis si peu de temps la personne… A moins que ce ne soit ce qu’on appel le coup de foudre… Elle ne réussit pas à penser plus longtemps qu’un frisson s’invita sur sa peau. C’était un geste tellement agréable mais horriblement dangereux entre eux. Elle adorait sentir sa main descendre le long de sa nuque… C’était une zone sensible et ses caresses ne pouvaient pas être plus douces. Bien sûr que non elle ne voulait pas le virer ! Elle voulait qu’il reste mais s’il devait partir un jour ils devaient bien s’y mettre dès maintenant. Vous ne pensez pas ?

« Bien sûr que non… Je sais que si tu veux être partit avant ce soir il faut qu’on s’y mette dès maintenant… »

Elle se demandait comment ça se passerait la semaine prochaine. Enfin, s’il resterait dormir un peu à la maison pour passer au moins deux jours avec lui. Probablement, elle se voyait mal le voir revenir pour cinq petites minutes et repartir aussi rapidement. Ils ne pourraient décemment pas se décoller l’un de l’autre aussi vite. Sa pensée était stupide ! Il allait revenir, dormir ici et il repartirait le plus tard possible après un long, très long moment ensemble qui lui paraitra encore beaucoup trop court pour être supportable. Elle adressa un merveilleux sourire à l’androgyne lorsqu’il parla de donner son numéro de téléphone. Bon, entre deux personnes normales ça semble tout à fait logique mais… elle connaissait sa profession et elle savait que vu sa renommé elle avait une chance inouï d’avoir son téléphone.

« Oui je te donne ça tout de suite. »

Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et attrapa un petit bloc note. Toujours pratique d’avoir ça sous la main près de son lit, des gens pouvaient vous appeler alors que vous êtes en train de dormir et dans ce genre de cas on est bien heureux de ne pas avoir à courir dans toute la maison pour trouver du papier. Elle se trouva un stylo et découpa un premier morceau de papier pour noter d’une jolie écriture son nom, prénom et téléphone. Ainsi que son adresse ! S’il devait revenir il devait savoir où il était. Elle lui tendit avec un sourire et s’arrêta pour écouter son numéro à lui. Pour ce qui est du code d’entrée elle lui donnerait par téléphone, beaucoup plus pratique. Au moins si quelqu’un tombait sur le papier il ne pourrait pas entrer chez elle !

« Tu n’as qu’à venir le plus tôt possible… Dès que tu es disponible. Non ? »

Elle ne dit mot en le voyant se rhabiller. Ca lui faisait une sensation étrange de le voir se préparer pour partir. Définitivement, elle n’en avait pas envie, elle voulait qu’il reste et que ni l’un ni l’autre ne quitte cet appartement. Elle se retrouva prise dans ses bras et fondit un instant de plus sous ses lèvres. Un nouveau baiser qui lui donnait bien envie, une fois de plus. Elle faillit défaillir. Il voulait devenir son petit ami ? Il ne se moquait pas d’elle ? Elle en avait pratiquement les larmes aux yeux. C’était trop beau pour être vrai, réellement ! Elle se laissa quelques secondes de réflexion – juste pour la forme- avant de se rapprocher de lui et de déposer ses lèvres sur les siennes. Un baiser en surface, simplement.

« Si tu reviens… Ca veut bien dire que oui… Ca me ferait très plaisir, mon chéri ! »

Le surnom était juste là pour officialiser les choses. Elle lui en trouverait un beaucoup plus personnel avec le temps. De toute manière ils avaient brulés toutes les étapes alors pas la peine d’attendre plus pour se jeter corps et âme dans cette histoire. Ils avaient même déjà consommés il ne pouvait rien arriver de plus à part s’avouer ses sentiments et l’échange de clés… Clés qu’elle comptait bien lui donner le plus tôt possible, comme ça plus de problème !

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La jolie brune n’avait pas tort : s’ils devaient se décoller l’un de l’autre, il fallait s’y prendre assez tôt. Il sourit encore, amusé de la façon dont elle s’exprimait si naturellement. Pas comme toutes ces personnes qu’il fréquente et à qui il faut dire les bons mots, tourner les phrases de la façon la plus parfaite possible pour impressionner, embobiner, toucher, s’approprier … Tout ça qu’il n’avait pas besoin de faire ici, pas avec elle en tout cas. Bien entendu, il se demandait déjà comment aller se passer le weekend prochain, mais il mit tout ça de côté, ne préférait pas trop se faire d’illusions non plus. Certes, il ne viendrait sûrement pas en coup de vent. Il n’en aurait pas la force et puis, il trouvait ça imaginable ! Déjà une semaine sans se voir c’était horrible alors si ce n’était que pour se voir cinq minutes, hors de question ! Il serait capable de faire un scandale juste pour la voir. Oui, ça peut étonner, mais son caractère de diva peut vite reprendre le dessus, car lui dire non revient à être en conflit. Enfin, cette règle s’applique uniquement à David et Tom, sinon ce ne serait pas possible.

Un sourire amusé vint sur ses lèvres en voyant qu’elle lui notait absolument tout. Nom, prénom – comme s’il allait l’oublier ! – numéro de téléphone et adresse, très important pour venir en taxi, bien évidemment. Il fit de même, se doutant que le lire à l’oral n’était pas bien pratique pour retenir. Prénom et numéro. Elle savait forcément son nom de famille et son adresse, elle n’en aurait pas besoin. Déjà son numéro, il avait bien hésité. Non pas qu’il ne lui fasse pas confiance, mais pas qu’elle fasse une fête et que quelqu’un tombe dessus, mais il se doutait qu’elle le mettrait en lieu sûr. « Pas de problème, je te le dirais dès que je le saurais, mais ne t’attend pas à être prévenu rapidement » annonça-t-il avec un sourire désolé. L’androgyne sentait bien qu’après sa petite escapade, la surveillance allait lui coller au basket et que son manager ferait en sorte de l’occuper le plus possible pour qu’il ne puisse pas disparaître à nouveau.

Le moment de battement entre sa demande et qu’elle l’embrasse avait été une vraie torture mentale pour lui. Se prendre un vent ? Il l’avait envisagé, mais apparemment il avait eu tort d’y penser. Il ne put même pas s’empêcher de rire au surnom qu’elle lui a donné. « Mon chéri ? » sourit-il, riant une seconde fois. « Et bien mon amour, je suis très heureux d’être ton petit ami vu que je vais revenir au plus vite » Un dernier rire et il vint l’embrasser encore, sachant que ce serait le dernier baiser aussi approfondit avant une semaine. Il devait partir, même si le plus tard reste le mieux selon lui. Il ne savait pas encore ce qu’il dirait pour sa disparition mais il trouverait bien. Dire qu’il a une petite amie serait une genre de catastrophe apocalyptique, donc il valait encore mieux qu’il trouve un beau mensonge même si personne ne le croirait.

Bill venait de noter son prénom et son numéro de téléphone. Elle ne pouvait pas en être plus heureuse. Par contre elle était en train de découvrir les inconvénients que pouvait apporter une telle relation. Elle n’aurait pas de réponse rapidement et peut-être qu’elle ne pourrait pas lui parler tous les jours au téléphone. Elle espérait que si, ça lui manquerait trop de ne pas entendre sa voix pendant une semaine et ne pas sentir ses lèvres, ni sentir son parfum... Pour ce qui est de la petite fête si elle en faisait une et que quelqu’un tombait sur ce bout de papier personne, mais alors là personne, ne pourrait imaginer qu’il s’agit de ce Bill. D’autre personne avaient le droit de s’appeler ainsi et puis elle se voyait mal faire une fête. Si, avec lui et rien que tous les deux elle pouvait le concevoir sans problème mais avec tout un tas d’inconnu il y avait vraiment peu de chance que ça n’arrive.

La question du chanteur lui avait vraiment fait plaisir. On pouvait dire tout ce que l’on veut, que c’est trop rapide, que leur histoire ne durerait pas vu qu’ils avaient brulés toutes les étapes, elle s’en fichait ! Elle ne se demandait même pas si elle avait bien fait de lui dire oui mais elle écoutait son petit cœur et non esprit alors… Les autres ne pouvaient pas comprendre ! Ce n’était que leur relation à eux et à personne d’autre. Et si elle devait garder le secret pour qu’il reste près d’elle c’est avec plaisir qu’elle le fera. La brune confirma qu’elle était plus que d’accord pour devenir sa petite amie, lui trouvant un surnom sympathique qui le fit rire. Elle se joignit à son rire. C’est vrai que ça paraissait stupide comme ça, surtout après le temps qu’ils avaient passé ensemble mais au moins ça les faisait rire ! Elle ne put empêcher un sourire en entendant « mon amour ». Oh oui, ce surnom lui procurait tout un tas de sensation étrange, à l’intérieur. Elle passa doucement ses bras autour de son cou et participa à son baiser. Elle ne voulait pas quitter ses lèvres des siennes, il faudrait qu’il l’arrache à son étreinte pour pouvoir partir !

Sa langue ne cessait de caresser celle de son compagnon, ou même de son amant et depuis peu son petit ami. Ses yeux étaient toujours fermés et elle ne pouvait se résoudre à se décaler. Elle n’allait pas tarder à manquer d’air à force mais elle s’en foutait totalement. Elle savait que c’était probablement un des derniers baisers de la journée alors elle en profitait comme il se doit. Ses doigts caressaient tendrement sa nuque. C’était si parfait comme moment, ça avait été fantastique comme soirée… Ses lèvres quittèrent lentement celle de son brun tandis qu’elle laissait ses bras autour de son cou. Comment est-ce qu’elle avait fait pour qu’il devienne son petit ami ? Elle se trouvait très douée d’un coup ! Même si leur démarche était étrange, est-ce que ce genre de question se posait réellement ? Elle ne savait pas trop mais elle avait adoré dire oui et elle pourrait dire oui à tout !

« Tu es sûr de devoir partir maintenant ? Il est encore tôt mais je suppose que tu as du travail alors je devrais te laisser partir même si personne n’en a envie… On fêtera ça la prochaine fois… »

Laisser son petit ami partir ça c’était le plus dur dans une relation ! C’est ce qu’elle allait devoir subir toutes les semaines est se dire qu’il ne pourrait jamais rester plus de deux jours avec elle… Ils allaient probablement souffrir de cette difficulté mais elle s’en fichait, dans l’instant elle ne ressentait pas encore le manque ! Normal, elle était dans ses bras. Elle faisait de son mieux pour ne pas les faire s’allonger dans le lit et fêter leur nouveau couple d’une manière tout à fait intime. Ils n’avaient plus le temps pour ça elle se conditionné pour se retrouver seule c’est pour cela qu’elle n’exposé pas sa remarque à voix haute. Ses doigts glissèrent le long de ses épaules pour le lâcher enfin. Elle en était déjà triste, comment est-ce qu’elle allait faire toute une semaine sans rien de lui ? Même pas une photo ! Bon ça elle pouvait toujours aller sur internet et puis il devait bien y avoir son odeur dans les draps, elle n’avait pas tout perdu.

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Plus il restait là à l’embrasser, la tenir par la taille contre lui, moins il avait envie de rentrer. Quand vous savez parfaitement que ça serait un enfer en rentrant, vous rentrez le plus tard possible. Logique, surtout pour lui. Le dernier baiser – pour la semaine – prit fin, à contre cœur, il le sentait. Ils ne s’étaient toujours pas séparés et il préférait encore faire durer ce moment, malgré que l’heure avance et que plus il tard, plus il se fera vraiment engueulé. Mais il ne voulait pas y penser, profitant encore au maximum d’être avec elle. Sa petite amie. Qui l’aurait cru ? Dans les magasines, tout le monde ne parle que de sa possible orientation sexuelle envers les hommes. Pourquoi un androgyne ne pourrait pas sortir avec la gente féminine ? N’importe quoi, mais les gens adorent balancés des rumeurs et contrôler la vie des autres. Personne ne contrôlera la sienne à ce point, c’est une certitude, car il trouvera le moyen d’y échapper, d’une manière ou d’une autre.

Enfin, ils devaient d’abord se décoller l’un de l’autre, ce serait assez pratique. Non pas qu’il n’aimerait pas l’amener chez lui ou en studio, juste que c’est une mauvaise idée. Bien qu’il pourrait mettre encore plus d’ambiance – pourrie – qu’il n’y en avait déjà. Ouais, mais il ne jouerait pas à mettre sa petite amie dans son monde horrible. Passons. Il penserait à tout ça une fois loin d’elle, ce qui avait du mal à se réaliser, mais ça lui importait si peu de ne pas pouvoir partir. Pire, il aimait vraiment trop être là, surtout avec la proposition que sa belle brune venait de lui faire. Fêter leur mise en couple ? Il adorait, aimerait tant, mais ils en auraient encore pour un moment et ça ne ferait que retarder peu l’inévitable. « J’en suis sûr, mais tu as raison sur le point que ni l’un ni l’autre ne veut le faire » chuchota-t-il en souriant. « Mais on le fêtera comme il se doit la prochaine fois, promis »

L’androgyne ne savait pas encore ce qu’il pourrait amener, mais il avait une assez large imagination, donc il ne s’inquiétait pas. Le plus dur serait de tout préparer sans que personne ne s’en doute chez lui et au studio. Moins facile d’un coup, mais tout était possible. Qu’il ne sente déjà plus ses bras autour de son cou lui faisait une sensation étrange. Comme si d’un coup, elle était très lointaine de lui, malgré qu’elle se tienne encore à quelques millimètres. Bon, il devait prendre son courage à deux mains, sinon il n’y retournerait jamais et là, ce serait très problématique. Quoiqu’amusant selon lui. « Si tu as vraiment peur de ne pas pouvoir supporter mon absence … » rit-il un peu « … on pourra essayer de se croiser par coïncidence » Le mot " coïncidence " n’était pas approprié mais il pourrait bien lui envoyer des coordonnés d’où se rencontrer et puis, dans une boîte de nuit, c’était assez facile de disparaître quelques minutes, alors si c’était pour être avec elle, il en serait plus que ravi !

S’embrasser pendant des heures et des heures pourrait à coup sûr être très agréable mais elle avait était contrainte de s’arrêter. Elle ne perdait pas de vu que ce magnifique jeune homme devait rentrer chez lui pour travailler un peu. Tout comme elle allait devoir se préparer à dormir pour aller bosser demain matin. Peut-être que finalement une semaine ce ne serait pas si long. S’ils se retrouvaient prit sous une tonne de travail ils n’auraient pas trop le temps de penser l’un à l’autre. Ce serait bien, mais elle en doutait sérieusement. Rien qu’en voyant de magnifique homme torse nu se trémousser devant elle, elle penserait automatiquement à lui. Quelle connerie ! Qu’est ce qui lui avait prit de craquer pour lui ? Jamais plus elle ne trouverait un homme aussi sexy ! C’est peut-être bien justement pour ça qu’elle acceptait de se mettre avec. Qui refuserait de devenir la copine de l’homme parfait ? Personne, à moins d’être dingue.

Un léger sourire s’accrocha à ses lèvres, oui, ils allaient fêter tout cela comme il se doit la prochaine fois. C’était une promesse qu’il venait de lui faire et elle n’avait aucune raison de ne pas le croire. Rien que sa présence suffirait à réaliser ce merveilleux moment qu’il semblait lui promettre. Bon, après ça pouvait être gâché par une horde de fans hystériques qui ne voudraient que la mort de la jeune femme. Mais, à priori, personne ne serait au courant la semaine à venir. Ca lui allait parfaitement comme situation. Un rapide coup d’œil vers son lit lui laissa imaginer ce que ça pourrait donner. Elle ressentait pratiquement sa chaleur sur sa peau et leurs lèvres qui ne feraient que se presser l’une contre l’autre tandis que des gémissements de plaisir… Oui, n’y pensons pas trop non plus !

« J’ai hâte alors. »

Elle n’en rajouta pas plus, pas la peine de mettre le feu aux poudres sinon il n’allait effectivement jamais quitter cet appartement. Alors qu’elle faisait de son mieux pour s’éloigner de lui –visiblement sans succès puisqu’il avait toujours ses mains posées sur ses hanches- elle entendit de nouveau sa douce voix. Ne pas supporter son absence ? C’est sûr que ça allait être très dur, s’il en parlait c’est qu’il devait avoir une solution pour palier à cela. Ecoutant la suite elle ouvrit des grands yeux sous la surprise. Se croiser par coïncidence ? Durant la semaine ? Elle ne savait que dire, bien sûr qu’elle le voulait, elle en serait plus que ravie mais est-ce que cela ne serait pas un peu dangereux pour la discrétion de leur couple ? A moins qu’elle ne se fasse passer pour une fan totalement dingue, ou qu’il ne parte déjeuner dans un restaurant et qu’ils se retrouvent dans les toilettes. On a connu plus romantique mais quand on n’a pas le choix…

« Ce serait génial mais tu n’es pas censé être enfermé dans ton studio ? En tout cas, c’est une super idée même si elle s’avère être très dangereuse. Imagines nous nous rencontrer dans un lieu public, certes ce sera très agréable de pouvoir te voir mais si l’on ne peut pas se toucher ce sera encore plus de la torture. Sauf si tu as une solution pour ce dernier point dans ce cas je te suis sans souci. »

Elle pouvait déjà imaginer les situations toute les plus tentante les une que les autres. Sauf que dans ce cas de figure le jeune androgyne serait probablement en plein travail et elle imaginait qu’il avait des gardes du corps ou quelque chose comme ça. Alors si elle essayait de l’approcher d’une façon ou d’une autre elle se ferait forcement repoussée. Sauf s’ils… Ouais, il n’y avait pas beaucoup de solution et la boite de nuit serait encore leur lieu à eux. Ses bras étaient innocemment repassés autour du cou de son beau brun. Bah quoi ? Il n’était pas encore en train de partir vers la porte elle n’avait pas trop de raison de s’en priver ! Au moins ils prenaient le temps de discuter et peut-être que finalement se voir sans pouvoir faire quoi que ce soit ne ferait qu’attiser un peu plus la flamme, ce qui donnerait un cocktail plus qu’explosif le week-end. Alors qu’elle réfléchissait ses doigts caressaient de nouveau sa nuque, elle ne voulait pas en perdre une miette le temps qu’il restait là.

« Mais l’on peut toujours essayer. Je suppose que tu me donnes un lieu, une heure, et comme par hasard je me trouve moi aussi dans ce lieu à cette heure là… On improvisera le reste sur place. »

Il devait bien toujours y avoir un moyen d’obtenir un contact physique quelconque. Rien que dans la rue, il suffisait de lui rentrer dedans. Bon, la trajectoire devait être plus que bonne pour contourner le garde du corps mais elle pouvait y arriver. Pour les boites de nuit c’était encore plus simple, quant au restaurant… Elle préférait ne pas penser aux toilettes, même si c’était une solution absolument géniale ! Qu’est-ce qu’elle n’était pas prête à faire pour lui, sérieusement ! Si ses amies étaient au courant d’une telle chose elles la blâmeraient probablement en lui disant qu’elle était atteindre d’une maladie incurable de dépendance extrême !